Semaine du Pays Basque du 22/04/2016, par Jacques Anicet

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Article publié dans la Semaine du Pays Basque du 22/04/2016, par Jacques Anicet

 

Article publié dans la Semaine du Pays Basque du 18/09/2015, par Jacques Anicet

 

  

La pierre, l’eau et le bois seront mis à l’honneur

article publié dans le Sud-Ouest du 18/09/2015   par Jean Weber

Stations pittoresques d'un beau chemin de choix, Arancou, Bergouey-Viellenave et Bidache se disputeront les faveurs du grand public lors des Journées du patrimoine, demain et dimanche, en pays de Bidache.

 

page du Sud Ouest du 18/09/2015

Stations pittoresques d'un beau chemin de choix, Arancou, Bergouey-Viellenave et Bidache se disputeront les faveurs du grand public lors des Journées du patrimoine, demain et dimanche, en pays de Bidache.

Le périmètre est petit mais riche avec les ruines monumentales du château des Gramont, les églises et autres ouvrages médiévaux le long du Val-de-Bidouze que l'homme a peuplé et commencé à orner au Magdalénien.

C'est d'ailleurs l'activité artistique qui sera mise en valeur toute la journée phare de dimanche, par Bidache Culture, dont l'exposition « Bidache hier et aujourd'hui » se déroulera de 10 à 18 heures, au pavillon du Maréchal, au château.

« Alors que, côté Bidache d'hier, nous exposerons une collection de reproductions de cartes postales anciennes, s'agissant du Bidache d'aujourd'hui, les travaux des photographes Abel Bourgeois et Marc Van Loey ainsi que les tableaux de Stéphanie Poulain d'Andecy, Margaret Monard et Eugène Stinus seront montrés », explique Éric Bur qui préside l'association.

Des films projetés au donjon

Au donjon du château, autre pôle de la journée dominicale, c'est un film du même Éric Bur, « La pierre de Bidache » qui sera projeté à 14 heures. Riche du témoignage d'un carrier, Jean-Louis Nougueret, et d'un ouvrier carrier, Jean Labanère, il retrace, s'agissant de l'extraction et de la taille de la pierre, l'évolution de métiers qui ont fait la réputation de la petite cité.

À 15 heures, « Ô Bidouze », œuvre de Jean-Claude Rousset, suivra. « C'est une descente de la Bidouze, de Viellenave à Guiche, qu'un texte de Gilbert Lataillade rend poétique », souligne le réalisateur.

Voie de navigation vitale, la rivière a connu le labeur ardu des bateliers et les rêveries douces des petits paysans qui, du chemin de halage, voyaient passer les galupes au rythme des marées.

À 16 heures, un autre documentaire, « Lou bos de Mixe », le bois de Mixe, massif des forestiers, paloumayres, promeneurs et autres cueilleurs de champignons conclura la séance.

Une conférence-débat sur la sylviculture en présence de responsables de l'ONF est prévue.

Comme tous les vendredis, samedis et dimanches de septembre, l'office de tourisme fera visiter le château à partir de 16 heures, lors de ces journées patrimoniales.

Jean Weber

 

 

 

"Bidache Culture, l'art à proximité"
Article de Jean Weber - Sud-Ouest du 8 mai 2015 

 

 Le sculpteur Jean-Pierre Barreau fait partie des 40 artistes exposés dans le cadre des « 7 Arts » de l’association.© 

Sur le stand, une colombe d'albâtre bleuté s'est posée tout près d'une maternité émouvante aux teintes sombres. Plus loin, un archer que Bourdelle aurait pu inspirer vise le ciel de son arc bandé. Parmi les quelque 40 artistes qui étaient réunis pour l'exposition des « 7 Arts » de l'association Bidache Culture, du mercredi 29 avril au dimanche 3 mai, le sculpteur angloy Jean-Pierre Barreau n'est pas venu les mains vides à la rencontre du grand public.

Avec cet habitué des expositions et des concours en milieu choisi - salons, musées et galeries compris -, le dialogue à Bidache, dans les murs d'un ancien supermarché de proximité, avec le public divers et varié du très rural pays charnègue a quelque chose de neuf. Mais en ces journées consacrées au festival Xarnegu Eguna multiforme, l'art est partout chez lui.

Ni carcan, ni modèle

Ingénieur de formation, Jean-Pierre Barreau, 66 ans, obéit aux lois spécifiques de la matière qu'il explore afin de mieux libérer l'idée dont il se veut porteur. « Fruit de mon imagination, ma sculpture reflète d'avantage ma pensée que mon perçu visuel », dit-il. Gourmand de contact avec le concret mais pétri lui-même de mythologie, l'artiste place son exploration de la matière dans la continuité de son expérience professionnelle de spécialiste du béton.

Bien sûr, c'est avec toute une gamme de matériaux, « du plus humble au plus noble », qu'il opère désormais. « Je travaille généralement sans modèle, afin de rester totalement libre dans mes créations, indique-t-il. J'évite aussi le carcan d'un style donné. »

Rapport à la matière

Terre, pierre, marbre, bronze et béton offrent au sculpteur d'infinies possibilités, non sans de fortes résistances. Après le modelage vient la taille. « Quand je peine à faire naître la forme que j'ai imaginée, j'observe mieux la matière que je travaille et qui ne se plie pas au projet. Une réponse souvent apparaît, comme dans ces bois flottés que l'océan rejette et qui figurent des objets, des êtres vivants. » Ainsi, explique-t-il, l'angle que forme le cou de la colombe d'albâtre, venu de la pierre où il était inscrit. C'est qu'on ne commande pas aux matériaux sans leur obéir…

Jean Weber

 

 


Article de Jacques Anicet
Semaine du Pays Basque du 8 mai 2015