D'autre part, le très beau « Des travaux et des jours en piémont pyrénéen, Bidache » (Jean-Robert) est épuisé. Nous voulions que le grand public ait accès à un livre au prix abordable, bien réalisé, rehaussé d'une centaine d'illustrations et proposant dix chapitres variés.
Au chapitre 10 est abordée la question des écrivains et des poètes. Qu'en est-il ? Alain Lanavère. Je suis parti des écrivains voyageurs, Gauthier, Stendhal, pour diriger alors mes pas vers les De Gramont où j'ai rencontré Saint-Simon. Mes fiches et mes lectures anciennes m'ont ensuite servi. J'y ai croisé notamment l'écrivain palois Paul-Jean Toulet. Les femmes de Bidache lui paraissaient voluptueuses en comparaison avec leurs homologues béarnaises plus strictes. La littérature gasconne est représentée, le Bidachot du port Pierre Vergez, le Landais Isidore Salles. En définitive, la majorité des textes reflètent bien la cité, sa bonhomie, sa joie de vivre sauf peut-être les pas très gentilles lignes de Jean-Paul Sartre. L'iconographie est riche... Alain Samanos. La recherche d'images est chose difficile. Le démarrage fut lent et le déclic se produisit suite à un rendez-vous avec un éditeur. Le réseau des Musées nationaux sur internet nous rendit bien des services. La première ?uvre dénichée fut « Louise de Roquelaure au triste destin ». Les Archives départementales, le musée de l'Armée, celui de Borda, l'IGN, autant de sources abondantes auxquelles s'ajoute l'apport des photos locales de particuliers. Pratique. « Quand des Bidachots racontent? Bidache », prix de souscription jusqu'au 15 septembre, 15 euros.S'adresser à la mairie de Bidache, 05 59 56 00 10 ou à l'Office de tourisme, 05 59 56 03 49. La sortie du livre est prévue le dimanche 19 septembre, pour la Journée du patrimoine à Bidache.
Par Jean Portail